Covid-19 : le coup d’État

Le 11 mai dernier sur BFM TV, le patron des médecins urgentistes de Paris, Patrick Pelloux, s’élevait contre l’abandon par les responsables politiques des décisions sanitaires aux seuls responsables médicaux et/ou scientifiques. Nombre de ces derniers n’ayant pourtant aucune connaissance de la médecine de terrain, n’étant jamais sortis de leurs laboratoires et des couloirs feutrés des académies où ils pontifient et jettent l’anathème sur ceux qui travaillent vraiment à soigner des patients, comme le professeur Raoult.

Le Dr. Pelloux affirmait au cours de cette émission : “L’état de crise ne justifie pas qu’une junte médicale ou sanitaire prenne le pouvoir”...

Force est de constater que nous nous trouvons devant la même situation. Le Conseil National de Sécurité a pris de facto le pouvoir en matière de santé publique. Ce qui ne laisse pas d’inquiéter quand on sait qu’un de ses principaux membres est un militant communiste, proche d’un parti totalitaire dont l’intérêt est de couler l’économie belge. En effet, depuis Lénine, on sait que les communistes ont toujours saboté les initiatives favorables aux économies et aux travailleurs, de manière à appauvrir les populations et ainsi les pousser dans leurs bras. Rien de nouveau sous le soleil.

Comme le souligne Bernard Henri-Lévy, dont nous n'apprécions habituellement pas  les prises de position (Serbie, Irak, Libye, etc.), il faut bien constater que les politiques ont abdiqué et laisser la place à des gens qui ne voient qu’un aspect des problèmes et ignorent (ou veulent  ignorer) tout du reste.

De surcroît, comme nous l'avons dénoncé depuis des mois, la focalisation sur la crise du coronavirus est occupée à créer une crise sanitaire d’une gravité supérieure, du fait de la masse de gens qui attendent encore des soins et dont l’état empire tous les jours. Leurs traitement ayant été sacrifiés sur l’autel de la Covid-19.

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Maintenant que les experts ont fait céder Mme Wilmès et son gouvernement, espérons qu’ils se décident enfin à aller aider leurs collègues toujours sur le terrain.

Avec un minimum de modestie et en se souvenant que s’ils avaient exigé le port généralisé du masque dès le début de la pandémie, bien des vies auraient pu être sauvées et le pays n’aurait pas été ruiné.

La rédaction