Et les autres malades… ?

Soyons clair : ce qui suit ne concerne en rien le personnel médical (pris dans son sens le plus large) qui ne mérite qu’admiration et respect. En effet, ces personnes ont souvent mis leur vie en péril pour en sauver d’autres. Notamment faute des masques, de tests, de produits de désinfection, etc.

 

Et cela en grande partie à cause de l’impéritie des gouvernants de nombre de pays européens. Et, en particulier, des nôtres. Car l’actuel cabinet n’est pas seul responsable du désastre. Le mal est plus ancien et plus profond.

Cela dit, il n’en reste pas moins que la manière dont cette crise a été gérée par les pouvoirs publics et le climat anxiogène qu’ils ont délibérément créé et qui a été largement amplifié par les médias (qui semblent avoir perdu tout sens  critique) a entraîné des situations sanitaires dramatiques pour des milliers d’autres personnes. A savoir les grands malades qui ont été écartés des soins auxquels ils avaient droit et dont certains sont d’ores et déjà décédés.

Photo : Pixabay

Voyons des cas concrets. Un médecin qui, à son corps défendant, doit affirmer à une patiente qui souffre depuis plus d’un an, qu’elle devra encore attendre plusieurs mois avant d’être soignée parce qu’avant de pouvoir s’occuper de son cas, il doit opérer des personnes atteintes de cancers qui sont occupés à évoluer défavorablement, faute d’avoir pu être opérés à temps.

Un autre ? Ce monsieur atteint de troubles respiratoires graves dont les examens sont reportés sine die.

Encore un, franchement dramatique cette fois ? Ce monsieur décédé d’une crise  cardiaque parce que son médecin, consulté par téléphone, n’a pas pu établir un diagnostic exact à temps.

On pourrait encore continuer longtemps cette sinistre énumération.

Fallait-il vraiment ordonner aux hôpitaux de ne garder opérationnel que les installations minimales et laisser des gens souffrir et mourir, pour tout axer sur les victimes du coronavirus ? Les autres malades ne méritent-ils pas autant de respect et de soins ?

Tout cela s’inscrit dans le cadre d’une politique de dramatisation de la crise qui frise l’hystérie. Oser affirmer, comme l’ont fait des politiques et certains « scientifiques » aux intentions troubles, que l’on était confronté à une « crise sans précédent » est non seulement un mensonge éhonté mais une bêtise sans nom. Sans remonter aux grandes pestes médiévales, au cours du seul XXe siècle, il y a eu la grippe espagnole (qui a fait plus de morts que toute la guerre 1914-1918), la grippe asiatique (1957), la grippe de Hong Kong (1968), sans parler des autres virus dont ceux du SIDA et d’Ebola.

Si l’on veut tenir des statistiques morbides pourquoi n’ouvre-t-on pas les journaux télévisés du soir par le nombre de décès quotidiens des victimes du cancer, de crises cardiaques ou d’AVC ? Elles sont pourtant beaucoup plus nombreuses que celles du coronavirus ! Mais pourtant seules ces dernières sont comptabilisées et recensées à satiété.

De plus, ce climat de terreur organisée pousse certaines personnes à prendre des risques inconsidérés. Ainsi, constate-t-on que le nombre des vaccinations des bébés a chuté de manière inquiétante. Leurs parents ayant peur de se rendre dans les hôpitaux. De même, on observe que des maladies relativement bénignes au départ sont devenues mortelles pour la même raison. Quant aux suicides…

Les vaccinations des bébés ont chuté de manière inquiétante. Leurs parents ayant peur de se rendre dans les hôpitaux. (Photo : Pixabay)

Certains médecins, conscients de la tragédie qui se joue, ont courageusement lancé des cris d’alarme et souligné que le « tout pour le coronavirus et les miettes pour les autres » est un véritable crime. Évidemment, ils n’ont pas été entendus par les politiques et leur message n’a été que peu ou pas répercuté dans les médias.

En clair, pour tenter de limiter une crise, on est occupé à en créer une autre qui sera probablement bien plus lourde de conséquences mais pourra facilement être camouflée car les victimes décéderont de maladies différentes et pourront donc être réparties sous différents postes dans les statistiques.

J.O.