Un cran de plus dans l’horreur

Le drame avec le terrorisme islamiste réside dans le fait que chaque fois que l’on croit avoir atteint un sommet dans l’horreur, les « fous de Dieu » réussissent à faire pire à la tuerie suivante.

 

Cette fois-ci, non content d’égorger un homme, l’assassin lui tranche la tête, se complaît à filmer le crime et à brandir la tête de sa victime. A l’instar de ce que l’Etat islamique faisait avec les têtes des chrétiens et des yazidis qu’ils massacraient.

On ne peut que s’incliner devant cette nouvelle victime. Mais ce n’est franchement pas suffisant. Car il faut bien constater que ce genre d’assassinats se multiplient et que les pouvoirs publics semblent bien désarmés. Et que les pouvoirs politiques, par ailleurs si prompts à supprimer les libertés élémentaires des honnêtes gens, refusent depuis des années d’affronter le défi qui leur est lancé. Même s’il faut reconnaitre qu’heureusement de très nombreux attentats sont déjoués à temps.

Le temps n’est plus aux « compromis acceptables » qui sont considérés comme autant de victoires par les islamistes. Le temps est venu d’imposer nos valeurs. Et de clairement affirmer à ceux qui n’y adhèrent pas qu’ils n’ont pas leur place dans notre société. Plus encore quand ils se prétendent «réfugié politique», comme c’était le cas à Conflans-Sainte-Honorine.

J.O.