Le temps de l’underground

Ainsi le gouvernement De Croo-Vandenbroucke, à moins qu’il ne faille écrire Vandenbroucke-De Croo, s’entête à maintenir un confinement abusif. Que celui-ci prépare une troisième vague est malheureusement des plus probables. En effet, rien n’est fait pour développer l’immunité collective, seul outil efficace contre la Covid. Comme cela a été prouvé dans de nombreux pays. Nous y reviendrons, chiffres à l’appui, dans quelques jours.

Entretemps, la Résistance à ce gouvernement qui viole les droits élémentaires des citoyens, commence tout doucement à s’organiser. Augmentant ainsi les risques sanitaires et les pertes fiscales.

Les actions de ce gouvernement, et en particulier des De Croo, Vandenbrouck et Verlinden, sont la preuve que la classe politique est complètement déconnectée des réalités vécues et ressenties par la population. Malgré le climat de terreur irrationnelle créée depuis des mois, les gens commencent à réagir Et «bousiller» leurs fêtes de fin d’année est la goutte qui fait déborder le vase.

Vandenbroucke ? Un dictateur ? Non un tyran !

Avant tout, dans quel pays normal aurait-on pu imaginer qu’un individu au passé aussi trouble que Frank Vandenbroucke puisse encore exercer une fonction ministérielle ? Pis, devenir l’homme fort d’un gouvernement ? Sa seule présence montre que la Belgique n’a plus rien à envier à une quelconque république bananière. Mais c’est cette impunité inacceptable qui lui permet aujourd’hui d’imposer ses volontés au détriment des droits et intérêts de la population. Il sait qu’il peut tout se permettre puisqu’il est de facto intouchable. Quant à ses collègues qui font appel au «civisme» des Belges, ils ne se rendent même pas compte de l’indécence de leurs propos, alors qu’ils siègent dans le même cabinet qu’un individu qui faisaient brûler des millions.

Et d’afficher son mépris total de l’intérêt public en avouant à la VRT que le dernier confinement n’était pas nécessaire mais qu’il a l’a fait uniquement pour faire un «électro-choc.

Ruinant ainsi délibérément et sans raisons objectives des dizaines de milliers de commerçants. On n’est plus confronté à un dictateur mais à un tyran. On se demande vraiment ce que le MR et l’OpenVLD peuvent encore faire dans un gouvernement dominé (écrasé ?) par un individu aussi ignoble. Et ce qu’attend la NVA pour déposer une motion de censure, de manière à mettre les libéraux au pied du mur.

Comme, depuis le début de la crise, l’incompétence et le mensonge sont les maîtres mots des princes qui nous gouvernent, la population a cessé de les croire. Méfiance qui se répercute sur les médias qui les ont laissé débiter leurs énormités sans le moindre esprit critique. Heureusement, depuis quelque temps, certains de nos confrères se réveillent et réalisent à quel point ils ont été manipulés.

On va « s’arranger »…

Quoi qu’il en soit, les Belges en ont ras-le-bol. Et, si une minorité commence à manifester, la majorité est bien décidée à « s’arranger ». Selon la bonne vieille tradition de notre pays.

Il faut vraiment être déconnecté de la réalité pour imaginer que les gens vont renoncer à fêter Noël en famille pour respecter les mesures dictatoriales imposées. On fermera soigneusement les fenêtres et les volets, mettra la musique un peu moins fort et, pour le reste, on fera bien entendu comme d’habitude. Mieux, à cause de l’abusif couvre-feu, on dormira sur place. Ce qui permettra de boire un coup supplémentaire, puisqu’il n’y aura pas de «petit ballon» à craindre. Evidemment, ce n’est peut-être pas l’idéal pour lutter contre le virus mais puisque le gouvernement y oblige, nécessité fait loi…

Des clusters en pagaille

A la nouvelle année, cela risque d’être pire. En effet, imaginer que les jeunes vont rester sagement au coin du feu est un leurre. Ils vont organiser des fêtes clandestines (il y en déjà pas mal actuellement) et évidemment dormir sur place. Créant ainsi de véritables clusters, eux, vraiment dangereux. Si cette attitude est critiquable, le seul responsable d’une telle situation est le gouvernement et la clique de soi-disant scientifiques qui ont de facto pris le pouvoir et contrôlent Vandenbroucke.

Il y aurait pourtant des choses à rappeler : n’est-ce pas Marc  Van Ranst qui, au début de la crise,  affirmait que « le masque ne sert à rien » (sic), que « le masque donne un faux sentiment de sécurité » (resic) ? Alors que l’homme de la rue, lui,  savait que c’était le seul moyen  de prévention à l’époque. Après de telles âneries, l’ayatollah de Leuven aurait intérêt à se taire et à se faire oublier et non à pontifier sur les plateaux de télévision et à donner de «doctes» ( ???)   interviews à la presse internationale. Mais quand l’orgueil et un caractère autoritaire se mêle à l’incompétence, le pire n’est plus très loin.

Dans le genre plus comique, on peut aussi épingler Mme Jacobs qui voulait fêter Noël en juillet ou devant un feu de camp dans jardin… en plein mois de décembre. Montrant ainsi que, dans sa conception de notre société, tout le monde dispose évidemment d’un jardin… Déconnectés du monde réel, disions-nous. En voilà une preuve de plus, s’il en fallait encore.

En tuant l’Horeca, la clique politico-scientifique a pris des risques énormes. Economiques évidemment mais aussi sociaux et sanitaires Dans leurs établissements les normes de sécurité étaient appliquées. Dans les fêtes privées, il y peu de chances qu’elles le soient.

A ce qui précède, il faut ajouter un autre risque pour le Nouvel An. On sait que, depuis des années, dans certaines villes, dont surtout Bruxelles, des bandes urbaines ont pris l’habitude de déclencher des incendies de voitures. Si, à ces voyous, viennent s’ajouter des fêtards, pacifiques au départ mais obligés par la police à respecter l’absurde couvre-feu, on peut s’attendre à des violences d’un autre ordre. Non préméditées mais néanmoins réelles et attisées par une consommation d’alcool et/ou d’autres produits qui n’apaisent pas vraiment…

Quand on pousse les gens à frauder…

Mais il n’y a pas que les fêtes qui seront underground. Le confinement a déjà fait naître une économie parallèle qui, sans être florissante, se développe de jour en jour. Et là il ne s’agit plus de fêtes, mais tout simplement de légitime défense. Il apparait par exemple, qu’un nombre de coiffeurs, esthéticiennes et autres professionnels des soins de beauté, économiquement massacrés, se rendent de plus en plus souvent au domicile de clients «discrets et surs». Et, dans ces cas-là, quand on travaille dans une salle de bains par exemple, les normes de sécurité sont évidemment beaucoup plus difficiles à respecter. On peut aussi évoquer les livreurs, les couturières et tous ceux qui venaient à domicile pour faire essayer des vêtements, chaussures, etc. Sans parler de ces cuisiniers qui préparent des repas clandestins dans des propriétés isolées, etc. Dans tous ces cas, les paiements doivent obligatoirement se faire au noir puisque le travail est illégal. Bonjour, les pertes de TVA pour l’Etat.

Que conclure ? Que si la sagesse populaire dit qu’un âne ne bute pas deux fois sur la même pierre, un gouvernement composé d’individus bornés et boursouflés par leur orgueil ne peut admettre que sa politique est catastrophique, conduit à la ruine et surtout à une troisième vague qu’il prétend vouloir éviter alors qu’il fait tout ce qu’il faut pour qu’elle arrive.

J.Offergeld.