Cinq ans et toujours pas de dédommagements

Ce 22 mars verra se commémorer les attentats de Bruxelles qui ont fait, rappelons-le, 32 morts et 340 blessés. Dont certains sont lourdement handicapés pour le reste de leur vie.

 

Une fois de plus, des ministres vont se rendre sur les lieux des crimes, déposer une gerbe et faire un petit laïus convenu.

En omettant de signaler que ces crimes sont l’œuvre de fanatiques islamistes. Mais surtout en oubliant qu’un grand nombre de victimes ne sont toujours pas dédommagées. Cinq ans après ! Comme l’a souligné à diverses reprises Amnesty  International, ce devrait pourtant être une priorité. Mais les gouvernements qui se sont succédés depuis ce dramatique 22 mars 2016 n’ont jamais considéré ce dossier comme une urgence.

S’il convient de s’incliner devant les morts, devant les souffrances des survivants, devant le dévouement et l’efficacité des services de secours qui ont évité qu’il y ait encore plus de victimes, on ne peut qu’être écœuré par l’inefficacité et le manque d’empathie des politiques. De quelque parti qu’ils fussent.

Quand on peut dépenser des dizaines de milliards pour financer les trous créés par des confinements mortifères ou des travaux inutiles, trouver quelques millions pour dédommager ces victimes devrait être une priorité absolue. Et ne pas être traité par-dessus la jambe.

La rédaction