Bruxelles : quand le wokisme s’attaque à Noël

Pour les gens raisonnables et sensibles, la fête de Noël est un moment de joie et de partage qui s’inscrit non seulement dans la culture judéo-chrétienne de nos régions mais aussi dans l’esprit de la traditionnelle «fête de la lumière» y pratiquée avant l’arrivée du christianisme. Et qui est encore très vivace dans les pays du Nord de l’Europe.

Malheureusement, il y a des responsables politiques qui en profitent pour détourner cette fête au profit de thèses plus ou moins à la mode, dont le wokisme n’est pas la moindre.

La crèche ou plutôt le sinistre théâtre loqueteux et sans visage  dont l’administration communale de Bruxelles a «décoré» (???)  sa Grand Place s’inscrit directement dans ce rejet de nos traditions et de notre culture. Tout en coûtant plus de 50.000 € aux contribuables bruxellois... (Photo : Philippe Deweert)

Il faut toutefois observer que ce détournement d’une fête traditionnelle s’inscrit dans une volonté pérenne des autorités de la capitale belge d’effacer toute trace de ses racines. En 2012 déjà, l’arbre de Noël traditionnel (d’origine païenne, soit dit en passant) avait été remplacé par des cubes hideux. Quant au non moins traditionnel marché de Noël, il a été rebaptisé «Plaisirs d’Hiver». Ce qui ne veut rien dire. Mais effaçait la référence historique et religieuse. Ce qui était le but évident de cette cuistrerie.

En 2012, l’arbre de Noël traditionnel fut remplacé par le sapin cubique (Photos : M. Smits)

Certains seront tentés de voir dans l’actuelle caricature de crèche un anticléricalisme primaire. Même pas ! L’administration communale de Bruxelles a prudemment demandé l’avis du doyen de la cathédrale des saints Michel et Gudule. Qui a donné ses imprimatur et nihil obstat. S’inscrivant sans doute dans la ligne du pape François  qui, l’année dernière, n’avait rien trouvé de mieux à faire que de présenter l’Enfant Jésus dans un keffieh. Qu’il avait dû rapidement et piteusement faire retirer, tant cela apparaissait comme un soutien aux massacreurs du 7 octobre.

A Bruxelles, cette pseudo-crèche a été installée au nom de la sacro-sainte «inclusion». A noter que pas un imam, un rabbin, un lama ou autres religieux non chrétiens n’ont demandé la disparition de la crèche traditionnelle.

En réalité, il s’agit simplement d’une capitulation en rase campagne devant le  wokisme, c’est à dire de la soumission de la majorité à une minorité nuisible dont les seuls objectifs sont la destruction de la culture occidentale, l’éradication de ses racines et l’instauration de leur idéologie fétide.

En guise de conclusion, nous emprunterons ces remarques à deux personnalités aussi différentes qu’Eric Domb, le fondateur de Pairi Daiza, et Thomas Meunier, le célèbre footballeur. Le premier souligne que : «Noël n’est pas une fête à cacher», tandis que second observe :  «On touche le fond...et on continue à creuser».
Tout est dit.

J. Offergeld

PS : Au moment de mettre en ligne, il apparaît que les torchons censés représenter la tête de l’Enfant Jésus ont été volés : vandalisme ou dépollution ? Chacun jugera...

Photos : Philippe Deweert