Au cœur du processus d’identification des victimes

Un important exercice d'identification des victimes a eu lieu le vendredi 25 janvier à l'hôpital militaire Reine Astrid de Neder-Over-Heembeek. Le but était de perfectionner le personnel en matière d'identification rapide des victimes lors d'une catastrophe majeure.

Cet exercice DVI (Disaster Victim Identification) multidisciplinaire a mis en exergue la coordination des différentes parties impliquées dans le processus d’identification des personnes décédées lors d’une catastrophe : la Défense, la DVI de la Police fédérale, la Protection civile, la Croix-Rouge, le parquet fédéral, les experts et les médecins (légistes et orthodontistes).

Le scénario de l’exercice simulait l'explosion fictive d'un camion-citerne dans une station-service d'Etterbeek. Les victimes, au nombre de trente, étaient transportées d’urgence vers l’Hôpital militaire Reine Astrid à Neder-Over-Hembeek. Sur place, le service d’identification des victimes (DVI) de la Police Fédérale était à l’œuvre avec leurs partenaires, pour identifier au plus vite l’ensemble des victimes.

Pour les familles, une aide psychologique était proposée dès l'arrivée à l'Hôpital militaire. Par ailleurs, l'itinéraire suivi par les familles à leur arrivée était séparé de celui emprunté pour les victimes.

Un espace était également prévu pour rendre hommage aux victimes décédées.

Tout ceci s’inscrit dans le cadre des recommandations de la commission d’enquête parlementaire post-attentats. Rappelons que, depuis les attentats du 22 mars 2016 à l’aéroport de Zaventem et dans le métro de Bruxelles, les budgets du DVI ont été augmentés.

Marc Smits