Nouvel attentat de Bruxelles : où cela s’arrêtera-t-il ?

Une fois de plus, il faut s'incliner devant les victimes du terrorisme. Et, une fois de plus aussi, c'est Bruxelles qui a été frappée, après les tueries abominables de Zaventem et du métro Maelbeek.

On peut légitimement commencer à trouver insupportable que la capitale belge connaisse la pénible célébrité d'être une des villes d’Europe les plus frappées par le terrorisme islamiste. Pourtant, après les sanglants attentats de Zaventem et du métro Maelbeek, on aurait pu au minimum prendre un certain nombre de mesures, non pour totalement empêcher les attentats (car la chose est impossible) mais au moins pour essayer de les limiter.

La première chose à faire était évidemment d'affecter un nombre suffisant de policiers à la lutte antiterroriste. Paradoxalement, notre pays ne manque pas de femmes et d'hommes compétents dans nos services de sécurité. Le problème réside dans le fait que nos gouvernants ne les affectent pas aux postes les plus importants. Quand on voit qu'il y a pléthore de personnel dans les services de la police de la route (employé dans des fumisteries comme les opérations Bob ou les marathons de la vitesse) et qu'en revanche on manque dramatiquement de gens dans la lutte contre-terroriste, on peut raisonnablement s'interroger sur la pertinence de la gestion de nos forces de l'ordre. À cela s'ajoute la tolérance à l'égard des illégaux que l’on n’expulse pas même quand ils font l’objet d’un arrêté d’expulsion. Sans compter les migrants que l'on laisse entrer sans trop les sélectionner.

Si l’on avait pratiqué une politique de renvoi systématique hors du royaume des illégaux expulsables, le massacre du 16 octobre n'aurait tout simplement pas pu avoir lieu car le tueur aurait été en dehors du territoire national.

Malheureusement, on constate que la politique, tant belge qu’européenne, en cette matière est extrêmement laxiste et que les rares gouvernements qui tentent d'enrayer le fléau sont montrés du doigt par l’UE. Et même menacés de sanctions. Un comble ! Ceci sans parler des ONG nuisibles qui sous prétexte de (faux) bons sentiments se font les complices involontaires des terroristes.

Quant à l’argument qui veut que l’on ne puisse rien faire, tant que les candidats terroristes n’ont pas commis de délit, il est juridiquement fondé. Et nécessaire dans un Etat de Droit. Mais c’est oublier le fait qu’être illégalement sur le territoire est déjà un délit !

La question qui se pose après ce nouveau drame est d'une simplicité primaire : quand va-t-on changer l’ordre des priorités en Belgique et s'occuper de la vraie sécurité des citoyens ? Malheureusement, il est à craindre que ce ne soit pas pour demain. Les «nouveaux bien pensants» ayant de facto phagocyté les grands médias et l’écrasante majorité de la classe politique étant terrorisée par la crainte d’être traitée d’islamophobe, de raciste, etc., il va être difficile de faire bouger les lignes. Alors qu’il s’agit de simple prévention du crime.

J.O