Après deux très longues années de souffrance, les malheureux otages israéliens ont enfin été libérés. On ne peut évidemment que s’en réjouir, même s’il ne fait guère de doutes qu’ils auront besoin de beaucoup de temps pour se remettre des souffrances endurées.
Si ce très heureux événement a pu enfin arriver, c’est incontestablement grâce aux efforts de Donald Trump.
Ce résultat a pu être obtenu parce que président américain a réussi à faire plier le Qatar qui ne cessait de pratiquer le double jeu. En effet, ce pays avait accepté sur son sol une des plus importantes bases militaires US du Moyen Orient, tout en accordant non seulement l’asile mais une totalité liberté d’action aux dirigeants du Hamas. Sans oublier le financement de la chaîne de TV Al Jazeera qui mettait de l’huile sur le feu. Il a fallu que les États-Unis ferment pudiquement les yeux (malgré une condamnation de principe) sur le bombardement par l’aviation israélienne de l’immeuble accueillant les dirigeants du Hamas pour que les responsables quataris comprennent que le double jeu a des limites.
Une guerre vraiment hybride
Donald Trump avait compris depuis longtemps que la guerre menée par l’armée israélienne dans la bande de Gaza avait ses limites. Quand on se bat contre une armée régulière, il y a un minimum de règles. Certes pas toujours respectée mais qui peuvent peu ou prou limiter les dégâts. Face au Hamas, Tsahal se trouvait devant une guerre réellement hybride. Il y avait d’une part des combattants en uniforme facilement identifiables et, de l’autre, des gens qui se cachaient parmi la population civile, sans aucun signe de reconnaissance, et s’en servaient comme boucliers humains. N’hésitant pas à installer leurs réserves de munitions et leurs états-majors dans des hôpitaux ou des écoles.
La différence fondamentale entre les Israéliens et les combattants du Hamas réside dans le fait que les seconds n’ont aucun respect de la vie (ni de la leur ni de celle des autres) et aucune peur de la mort. Fanatisés qu’ils sont par leur religion qui fait des morts au combat (combattants ou civils, peu importe) des martyrs qui ne peuvent que se retrouver au paradis. Dès lors, que peut faire un soldat «normal» face à des individus qui ne portent aucun uniforme, ne sont pas reconnaissables et encore moins différentiables de paisibles civils ?
C’est dans ce cadre qu’il faut voir la stratégie de Trump qui a compris que l’on ne pourrait faire plier le Hamas qu’en le coupant de ses aides extérieures.
Les nazis cachaient leurs crimes, le Hamas s’en vante et les étalent
De plus, la volonté du Hamas n’est pas une guerre territoriale «classique» mais une guerre religieuse visant à supprimer l’état d’Israël (article 1 de la Charte du Hamas) et voulant éliminer ses habitants et même tous les Juifs. Si la volonté génocidaire du Hamas et de ses alliés (Iran, Herzbollah, Houtis, etc.) ne peut être contestée et peut être rapprochée de celle des nazis, on observera que ces derniers essayaient au moins de cacher leurs crimes. Les camps d’extermination étaient pudiquement appelés «camps de travail». Au contraire du Hamas qui, lors des massacres du 7 octobre 2023 a non seulement complaisamment filmé ses crimes, ses viols, ses tortures mais les ont largement diffusés sur Internet. Pour le grand bonheur de millions de spectateurs. Il ne faut pas l’oublier !
Quoi qu’il en soit, sous l’égide du président Trump et grâce à la coopération des gouvernements égyptiens, turcs et qatari un grand pas a été franchi. Certes (et malheureusement), nous sommes probablement encore loin d’une paix définitive mais il apparaît que quand des hommes de bonne volonté se réunissent, des choses que l’on craignait ne pas être possibles, peuvent le devenir.
L’Europe hors jeu
Ce qui est évidemment très loin des rodomontades et des provocations des Marcron, Starmer et consorts qui ont essayé de saboter les efforts du président américain et récompenser les crimes du Hamas par leur ridicule et dérisoire reconnaissance d’un pseudo état palestinien. Par leur actions absurde, c’est aujourd’hui toute l’Europe qui est exclue d’un débat international majeur. Confirmant ainsi son isolement croissant.
Jacques Offergeld