Et merci aussi à Mme Meloni et aux dirigeants bulgare, slovaque, hongrois et maltais qui l’ont soutenu. Notre Premier ministre a dû faire face à la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (non démocratiquement élue), ainsi qu’aux Français et aux Allemands qui ont excercé des pressions intolérables sur lui pour qu’ils les laissent commettre un hold-up (il n’y a pas d’autre mot) sur les avoirs russes confiés à la société belge Euroclear. Laissant ainsi notre pays seul face à d’éventuelles actions judiciaires qu’il risquait fort de perdre. Sans parler d’éventuelles autres représailles russes.
La gravité de la situation était telle que, chose absolument rarissime, le Premier ministre a eu le soutien de l’ensemble du spectre politique belge sans aucune exception ou réserve. Ce qui, soit dit en passant, est assez réjouissant. Et montre qu’il existe encore un réflexe national en Belgique.

Il y a plusieurs conclusions à tirer de cet événement majeur :
- D’abord que M. De Wever a montré qu’il est un vrai homme d’État qui n’a cédé ni aux menaces, ni au chantage. Un important responsable d’entreprise multinationale belge francophone qui jusqu’à présent n’affichait aucune sympathie pour notre Premier ministre nous affirmait : « Ce qu’il a fait est grandissime. Qu’on l’aime ou non, il a sauvé le pays. C’est incontestable. Jusqu’à présent, je ne l’appréciais guère mais là : chapeau bas ! ».
- Ensuite que, dans le délire de leur soutien au régime corrompu de Kiev, Mme von der Leyen, MM. Macron et Merz, sont prêts à n’importe quelle action illégale. Surtout si elle peut être réalisée au détriment d’un petit pays.
- Enfin que la « solidarité européenne » dont ils se gargarisent disparaît en fumée quand il s’agit de leurs fantasmes et d’essayer de préserver leur illusion d’une puissance qu’ils n’ont plus.
Le contribuable européen paiera
Ce n’est pas pour autant qu’il faille se réjouir pour notre pays d’avoir échappé au pire, grâce à l’intelligence et la résistance de M. De Wever, ce qui a été décidé n’est nullement réjouissant. On va lancer un emprunt européen qui va ensuite être « prêté » à l’Ukraine qui est censée le rembourser avec d’éventuels dommages de guerre russes. Cela s’appelle se moquer du monde. L’Ukraine ne gagnera jamais la guerre contre la Russie, c’est militairement et économiquement impossible. Dès lors, elle ne recevra évidemment jamais un kopeck de dédommagement russe. Dire le contraire est mentir ou être complètement hors sol.
Et donc, à la sortie, c’est bel et bien le contribuable européen qui devra effacer l’ardoise. Et si, par malheur pour le peuple ukrainien, cette guerre n’est pas terminée dans deux ans, les Européens risquent fort de devoir mettre encore une fois la main à la poche. Sauf, si par miracle, les responsables actuels sont entre-temps remplacés par des gens plus réalistes.
Néanmoins, nous, Belges, avons échappé au pire. C’est toujours cela.
Merci mille fois, M. De Wever.
Jacques Offergeld
Photos : European Union






